mardi 9 septembre 2008

Nojazz : un mystèrieux monstre au coeur de la France








Le mois d'août 2008 a été celui de toutes les manipulations des mythes modernes de l'homme des cavernes Certains parlent de délire d'hommes des tavernes, insinuant comme si la Nojazzologie était une affaire de boisson. Nous verrons qu'il en va autrement.

Le 16 En août dernier en effet, les deux américains Matthew Whitton et Rick Dyer affirment avoir découvert le corps du "Bigfoot", une créature mi-homme, mi-singe censée vivre dans les montagnes de Californie. Mais selon le très sérieux quotidien '"Le Figaro" "les spécialistes se disent sceptiques" (mais pourquoi?)
Matthew Whitton et Rick Dyer prétendirent avoir trébuché sur un corps en juin lors d'une randonnée dans le nord de l'Etat de Georgie.
Les deux hommes ont expliqué avoir ramené le corps -qui mesure selon eux plus de deux mètres et pèse plus de 270 kg- et l'avoir entreposé dans un congélateur Whirlpool AFG8164WH.



Des photos de l'animal ont été mises en ligne sur un site internet, qui propose aussi à la vente des tee-shirts àl'effigie du "Bigfoot", des films sur la créature, des rabais sur les congélos Whirpool et surtout, un flyers à l'éfigie de "NoJazz" (comme par hasard) sur lequel nous reviendrons bientôt.



La presse internationale et les médias se font fait l'écho de la "découverte", mais curieusement de nombreux spécialistes disaient douter de la véracité de leurs propos.

Ainsi, Jeffrey Meldrum, professeur d'anatomie et d'anthropologie à l'Université de l'Idaho (nord-ouest) dans un incroyable élan de perspicacité a confié au site internet du magazine Scientific American être extrêmement sceptique à propos de cette affirmation. "Je pense que les photos jettent un sérieux doute quant à leur affirmation. Ca ressemble juste à un costume avec quelques faux boyaux jetés dessus", avait-t-il estimé.
Et il avait raison Jeffrey car Bigfoot s'avéra être en fait un canular qui éclata au grand jour dans les jours suivants lorsque la glace a fondu comme un vieil esquimau Miko.


"Gros Panard" n'était en réalité qu'un gros morceau de caoutchouc de deux mètres de long et pesant 270 kilos prisonniers d’un bloc de glace fabriqué dans une machine à sorbets.





Explications avancées pour ce canular : Les deux "aventuriers" auraient signé un accord, incluant le versement d’une somme inconnue, avec le groupe américain «A la recherche du Bigfoot» avant de présenter le cube renfermant le prétendu spécimen de la mythique créature nord-américaine.

La s'arrête l'enquête des journalistes spécialisés dans les évènements internationaux. Mais qui a vraiment enquêté sur les motivations de Matthew Whitton (policier de son état) et Rick Dyer qui ont trompé jusqu'à Tom Biscardi, PDG et fondateur du prestigieux BIGFOOT Inc. Et qui peu raisonnablement croire que ces deux américains aient pu un seul instant croire que leur Gros Panard en caoutchouc allez résister à l'épreuve de la fonte des glaces ?


Cette affaire médiatisée et montée en épingle avait-t-elle d'autres visées, comme par exemple éclipser l'incroyable tension amorcée par le retour d'un monstre plus ancien, européen et non moins mystérieux AU CŒUR DE LA CAPITALE FRANÇAISE : LE NOJAZZ


Qu'on l’appelle Sasquatch au Canada, Almasty dans le Caucase, Bigfoot aux Etats-Unis, Yéti au Népal et au Tibet, NoJazz en France, on parle d’un primate velu atteignant les trois mètres de haut, ou d'une espèce de petit homme sauvage, craintive et mystérieux atteignant à peine un mètre cinquante de hauteur.

Une des traces de son existence dans l'inconscient mondial réside par exemple dans le fait que le dessinateur Hergé le fasse apparaître dans Tintin au Tibet, ce qui ne constitue pas une preuve en soi (car, à part les images qui suivent, rien ne permet jusqu'ici de penser que Tintin ait vraiment existé. Certains pensent qu'il s'agit d'un simple personnage de BD).




Auriez-vous imaginé par exemple qu'en août dernier Yoshiteru Takahashi, un Japonais de 65 ans affirme avoir vu le Yéti dans l’Himalaya en 1994. Il déclare "qu'en raison de l'augmentation de la fréquence des apparitions de primates pré-historiques dûes aux changements climatique" il se rendrait de nouveau dans les cimes népalaises, en direction du sommet de Dhaulagiri, accompagné d’une équipe de six autres Japonais et d’un ensemble de matériel vidéo de haute précision équipé de capteurs infra-rouge pour "apporter la preuve du Yéti aussi solidement que les européens cachent leur NoJazz".


Cette formulation ambiguë lève un voile sur les enjeux économiques que ce programme de recherche engage. Connue comme le "Yéti Project Japan", cette expédition très sérieuse et mobilisera une équipe de sept hommes six semaines durant, (le tout sponsorisé par un fabricant de boisson et un quotidien japonais à fort tirage.


Cryptozoologie / NoJazzologie



Le XXème siècle aura universalisé le mythe en Europe par le biais du géologue suisse, Augusto Gansser qui en 1936 après un voyage de huit mois au coeur de l’Himalaya parle pour la première fois d'un Yéti.

En 1951, l’alpiniste Eric Shipton rapporte des photos de traces de pas après un voyage dans l’Everest.

En 1986, c’est Reinhold Messner, considéré comme l’un des alpinistes les plus sérieux de tous les temps qui raconte avoir croisé, au cours d’une ascension, une créature effrayante qui correspond aux récits que les sherpas ont l’habitude de raconter.



En 1997 deux aventuriers français, Alexandre Poussin et Sylvain Tesson, découvrent lors du passage du Bobang Pass dans le Cachemire Indien, d’étranges traces qui montent droit dans la pente à 4200 mètres d’altitude, et qui ne sont, d’après eux, ni celles d’un homme, ni celles d’un ours. Ils font tous les deux allusions au NoJazz.

La recherche d'animaux mythiques constitue l'objet de la cryptozoologie, définie comme l’étude des animaux dont l’existence n’a jamais été prouvée de manière formelle.

Elle s’appuie sur des arguments tels que des témoignages oculaires, des empreintes de pas, des poils, des plumes, des films ou photos, des flyers , et des mp3. Elle se place de fait loin des critères scientifiques classiques.

Toutefois, certains animaux comme le calamar géant, le Panda géant ou encore l’Okapi ont longtemps été considérés eux aussi comme des légendes avant de voir leurs existences respectives scientifiquement prouvées.


Certains scientifiques de renom comme le Français Yves Coppens estiment que l’existence du Yéti est tout à fait justifiée par la difficulté d’approcher certains animaux évoluant dans un territoire géographiquement inaccessible. Le Yéti pourrait très bien être le descendant direct du gigantopithèque, un singe géant qui a vécu jusqu’à il y a environ cinq millions d’années et qui aurait évolué loin de la civilisation.


NoJazz : les faits

Cependant, un évènement récent vient compliquer l'hypothèse d'une évolution marginale d'une vieille bestiole bipède. En effet, en août 2008, le quartier de Bastille, en plein cœur de la capitale française (Paris) a été le théâtre de troublantes apparitions à répétions : un gorille de 3 mètres de haut aurait été aperçu en plusieurs lieux du quartier à des heures avancées de la nuit. Jusqu'ici, rien d'anormale ("les noctambules à Bastille sont souvent défoncés et leur témoignage prend souvent quelques liberté avec le réel" explique un Gardien de la Paix en menottant une jeune fille qui s'est volontairement mis les doigts dans la bouche pour vomir sur un de ses collègues).


Non, le plus incroyable, c'est la concordance des témoignages recueillis (par 5 Officiers de Police Judiciaire du Commissariat Central du 80 avenue Daumesnil) qui relatent tous que le gorille portait UN CASQUE AUDIO SUR LES OREILLES !

(source : réunion des 3 district de la Direction de l'Ordre Public et de la Circulation de la Préfecture de Police de Paris. Analyse basée 18 procès-verbaux et 5 mains courantes).

Ce qui au début n'était qu'une blague de tenancier de bars ("Ah oui, l'abominable homme des tavernes!) intrigue aujourd'hui les plus hautes autorités françaises. Des battues sont organisées chaque semaine dans le quartier pour traquer le gorille casqué.

- On se croirait dans le film de Klapish "Chacun cherche son Chat", commente une habitante. Ils cherchent tous leur singe"

-"Un gorille, rectifie la voisine, un gorille avec un casque. Et qui écoute du bon son, en plus.

Et selon certains, cela ne fait que commencer.


A suivre, donc



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